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Lettre d’un citoyen sur l’insécurité dans notre pays
18/08/2011 14:26
Nous avons reçu aujourd’hui une lettre d’un citoyen, adressée à Nicolas Dupont-Aignan, dont nous ne citerons ni le nom, ni la ville dans laquelle il réside, et qui dresse un état des lieux accablant de la sécurité et de la justice dans notre pays.
Cette lettre exprime ce que Debout la République martèle depuis des mois : il y a le feu dans la maison et le Gouvernement regarde ailleurs. Même si l’auteur de cette lettre n’est pas d’accord avec toutes nos propositions, nous avons jugé utile de la publier.
Monsieur le Député,
Je voudrais attirer votre attention sur un sujet préoccupant. Il me semble, qu’à neuf mois des élections présidentielles, il est important de prévenir les Français de ce qui les attend. Il est crucial de leur rappeler que ceux qui leur font tant de promesses en matière de sécurité, ne font que leur mentir.
D’ailleurs, les premiers cris de désespoir face à la criminalité et à la délinquance grandissantes ne se font-ils pas entendre ?
La manifestation qui a eu lieu, il y a peu à Marseille, était un signal d’alarme sans équivoque.
Les manifestants interviewés se disaient prêts à s’organiser pour se défendre eux-mêmes.
C’est dans cette atmosphère qu’il serait bon de rappeler, que le gouvernement qui leur avait déjà juré de « nettoyer les cités au karcher », ne remplace qu’un fonctionnaire de Police (et de Gendarmerie) partant en retraite sur deux, mais qu’en plus, la plupart des Gardiens de la Paix sont remplacés par des Adjoints de sécurité.
On estime en haut lieu, qu’en dix ans, ce n’est pas un fonctionnaire de Police sur deux qui aura été remplacé mais un sur trois. Le déficit étant comblé par de jeunes Adjoints de sécurité ne faisant que trois mois d’école, et dont le recrutement, des plus légers, commence déjà à poser de sérieux problèmes.
Le gouvernement actuel semble vouloir (à un an de la présidentielle...) reprendre le ton du « tout sécuritaire » en plaçant un nouveau fusible (éjectable quand il le faudra) au Ministère de l’intérieur. Ainsi, Claude GUEANT a-t-il certainement reçu des consignes pour multiplier les déclarations allant dans le sens du durcissement « annoncé ». Mais les mesures lancées à la volée se révèleront rapidement totalement inefficaces.
Un programme assurant la sécurité de nos citoyens et permettant de réinstaurer les notions d’une véritable justice humaine est possible. Mais il nous faudra revoir toutes les notions des « Droits de l’homme », que les médias et autres associations s’acharnent à ériger en une vérité divine inébranlable.
Comment peut-on, sans aucune honte, dire que l’on veut des peines de prison plus lourdes et plus rapides contre les mineurs lorsque l’on voit ce qui s’est passé récemment dans un T.G.I. de la banlieue parisienne ?
Il y a environ un an, deux mineurs ont agressé une religieuse, au motif de lui voler son sac. Ils ont été tellement violents qu’elle en est morte. Les deux mineurs ont été condamnés respectivement à 4 ans de prison dont 27 mois avec sursis, et 3 ans de prison dont 21 mois avec sursis. A la fin du jugement la substitut du Procureur leur a signifié qu’ils pourraient sortir avec un bracelet électronique après avoir effectué la moitié de leur peine !
Nous devons nous poser des questions sur notre façon de traiter ces individus, qui pourrissent la vie de nos concitoyens. S’ils ne sont finalement qu’une minorité face à 60 millions de Français, les nuisances qu’ils causent à notre société deviennent de plus en plus intolérables aux yeux de tous.
Nous ne devons plus rendre pour seuls responsables, le chômage, l’éducation, le rang social ou encore la couleur de peau. Nombreux sont ceux qui sont d’origine étrangère, n’ont pas de travail et vivent dans des banlieues dites défavorisées, et qui ne sont pas des délinquants pour autant.
On entend beaucoup parler en ce moment du manque de moyens de la Justice, mais ça n’est que la surface immergée de l’iceberg.
Oui ! Nous manquons cruellement de magistrats, de greffiers et autres auxiliaires de justice, mais il faut ouvrir les yeux, aller régulièrement s’asseoir dans les salles de jugement public pour mesurer le décalage de mentalité qu’il y a entre les voyous, à qui, plus personne ne fait peur et ces magistrats qui sont incapables, ne serait-ce que de les faire taire lorsqu’ils insultent les victimes en plein tribunal.
Encore un exemple : le mois dernier, en comparution immédiate dans un TGI de la petite couronne, trois prévenus insultaient copieusement les victimes de leur agression qui témoignaient à la barre. La solution trouvée par le Président, fut de demander aux victimes d’aller se placer au fond de la salle pour ne plus être à la vue des prévenus et ainsi de ne plus être « une provocation ».
De tels faits sont devenus le lot quotidien dans tous les tribunaux, dans tous les commissariats mais aussi dans nos rues.
Pourtant, ces délinquants qui font régner la peur, sont loin d’être stupides et, comme le font les enfants, testent en permanence l’autorité à laquelle ils sont confrontés afin d’en connaître les limites.
Ni des peines plus longues, ni la suppression des remises de peine, ni le fait d’envoyer en prison de plus en plus jeunes les auteurs de faits n’y changera rien. Bien au contraire :
Il faut proposer des peines plus courtes, mais plus dures et mieux encadrées. Il faut donner aux détenus des obligations de travail qui soient ressenties comme une lourde contrainte. Ainsi, payeront-ils une partie du coût de leur incarcération (environ 5000 Euros par détenu par mois !) et une partie du dédommagement des victimes. Cela aura comme effet de permettre de leur inculquer un réel sens de ce que veut dire « payer ses erreurs ».
De plus la société aura moins le sentiment d’être doublement pénalisée en payant : d’une part, pour le maintien en détention de personnes qui ont commis des faits dont elle ne se sent pas responsable et d’autre part en indemnisant des victimes à qui, elle n’a finalement rien fait. C’est une manière de responsabiliser réellement, les auteurs de crimes et délits.
Pour les remises de peine, il faut les maintenir, mais là encore, il faut mieux les encadrer et en durcir les conditions. Si l’on instaure un travail obligatoire pénible et une discipline plus stricte dans nos prisons, nous devons être capables de dire à tout détenu, que ses efforts seront récompensés. Ainsi pourrait-on modifier les comportements à problème (agressivité physique ou verbale) ? Ce serait à redonner certaines bases d’éducation dont certains ont cruellement manqué.
Faire rentrer les délinquants de plus en plus jeunes dans le circuit des condamnations à des peines de prison est aussi un risque. C’est jouer à pile ou face avec de fragiles psychismes. Mais l’expérience de leur faire visiter des prisons « nouvelle génération » dès le premier délit aurait sans doute un effet plus rédhibitoire. Leur faire vivre, durant une journée de visite, le quotidien de détenus qui se déplacent en rang sans faire de bruit, tous dans un même uniforme, encadrés par les gardiens dont on a pas envie de défier l’autorité. Leur montrer les lieux de travail ou ces mêmes détenus passeraient 8 heures par jour et ressortiraient fatigués de leur labeur. Les couloirs et les cellules ainsi que le seul endroit de distraction possible à savoir une bibliothèque (toute télévision ou internet interdits), le tout impeccable de propreté car quotidiennement briqué par les détenus après leurs 8 heures de travail. L’expérience est à tenter...
Ces jeunes primo-délinquants pourraient constater par eux-mêmes, qu’il n’y a pas de fierté à retirer d’un séjour en prison. On éloignerait ainsi chez eux, le fantasme qui consiste à dire que l’on « prend du galon en taule », que l’on s’endurcit et que la prison est une école du crime. Et que ceux qui persévèrent soient envoyés dans des prisons du même modèle que celui des majeurs avec en plus du travail obligatoire, des cours du soir.
Alors bien sûr, comme je le disais en introduction, gare à la levée de boucliers des associations, de certains médias, de certains partis politiques. Mais qu’importe, les arguments sont nombreux en faveur d’un tel revirement et sont déjà dans l’esprit de millions de Français qui demandent, sans jamais être entendus, que l’on rétablisse l’ordre et un peu de morale dans notre pays. Nous avons tous à y gagner, tant sur un plan financier que pour notre tranquillité et notre sécurité.
Veuillez agréer, Monsieur le Député, l’expression de mes sentiments distingués.
http://www.debout-la-republique.fr/Lettre-d-un-citoyen-sur-l.html
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Quelques jours de repos estival
29/07/2011 00:06
Notre blog sera en vacance jusqu'au 03/09/2011. C'est l'occasion pour nous de vous souhaiter de bonnes vacances pour tous ceux qui y sont ou qui y seront et d'encourager tous ceux qui ont déjà repris leur activité professionnelle.
Le comité DLR pour la 11ème circonscription.
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Il y a un an DLR annonçait : le retour des farines animales autorisé par la Commission de Bruxelles
27/07/2011 16:08
Il est des sujets où l’aveuglement médiatique (comme politique) est de mise, par soumission à des intérêts ou à des dogmes dominants. Loin de cette capitulation en rase campagne Debout la République fait souvent preuve de clairvoyance. Retour cet été sur une série d’articles par lesquels DLR avait vu juste avant les autres.
Deux cent mille bêtes atteintes de tremblements à en être malades. Une maladie qui a fini par se transmettre à l’homme causant plus de 200 victimes. C’était la crise de la vache folle, il y a 15 ans.
Depuis une décennie, les pouvoirs publics avaient tout mis en œuvre pour circonscrire le risque de propagation de cette maladie. Les méthodes employées au début des années 1980 par des agriculteurs mis sous une pression productiviste consistant à nourrir leurs cheptels avec des farines animales, résidus de carcasse de bovidés, avaient amené ce désastre pour les élevages européens.
L’application stricte du principe de précaution a valu une tranquillité relative aux éleveurs et consommateurs, sans pour autant parvenir à éradiquer cette maladie. En 2009, 67 cas de vaches folles ont encore été déclarés dans l’Union européenne.
Pourtant, comme nous l’indiquait déjà Laurent Pinsolle en aout 2010, porte-parole de DLR, la Commission de Bruxelles s’apprête à de nouveau autoriser le recours aux farines animales dans les élevages.
Pour ménager les opinions publiques, comme le rapportait dernièrement le Figaro cela ne concernerait pas les élevages bovins, mais les porcs et les poissons.
La Commission préférant probablement prendre le risque, pour sa communication, de poissons fous plutôt que de vaches folles.
Ces farines animales sont connues pour accélérer la croissance des animaux qui en consomment, et donc permettre de mieux rentabiliser les élevages. La Commission est prête à faire prendre des risques aux consommateurs pour développer la production des élevages, et accroitre les bénéfices de quelques industriels. Elle privilégie, comme toujours, les intérêts privés de quelques uns au détriment du bien commun.
Debout la République avait évoqué les projets de la Commission européenne dès l’été dernier, ils se sont malheureusement révélés exacts cet été.
Charles Baldini, DLR Paris
http://www.debout-la-republique.fr/Il-y-a-un-an-DLR-annoncait-le.html
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14 juillet, Nation, Citoyens
27/07/2011 10:12
Tous les enfants de France – c’est-à-dire tous ceux qui sont de tradition française ou qui ont appris l’histoire de leur pays à l’école de la République – doivent savoir que le 14 juillet 1790, la Fête de la Nation et de la Fédération joignit, en une même ferveur, le Roi, l’Armée, l’Eglise, et la Nation citoyenne (Noblesse et Tiers Etat).Tous ? Sauf ceux qui n’étaient pas Français dès leur enfance, et le sont devenus plus tard, par naturalisation, par mariage,... Ceux-ci savent – ou devraient savoir – qu’ils ont un effort à faire pour une parfaite, digne et respectueuse intégration. La plupart le savent. Il ne leur est pas demandé de renier leurs origines, ni de renoncer à aucun de leurs droits, mais de comprendre et d’accepter leurs nouveaux compatriotes. Ne pas les agresser, ne pas choquer les veuves et les pupilles dans leurs sentiments, les citoyens dans leur essence nationale, leurs valeurs...
* * *
Malheureusement pour notre pays, une reine étrangère (c’était la deuxième félonne, après l’ignoble Isabeau de Bavière), usant de son influence sur le Chef de l’Etat, tenta de dresser les Français les uns contre les autres et, surtout, les jugeant à travers ses lunettes d’étrangère, elle s’efforça de les ployer, d’abolir leurs choix, de les soumettre aux puissances européennes, désireuses de les priver de leur droit de décider par eux-mêmes, et de confisquer leurs libertés.
On sait ce qu’il advint : l’unité nationale vola en éclats, l’Europe s’efforça d’écraser la France et, plus généralement tous les peuples qui tentaient de remplacer le statut de régnicole par celui de citoyen. Et ce fut la Terreur. L’atroce Terreur. La mort, la mort, la mort ; sur la place plus tard appelée Place de la Concorde. De la Concorde – et des Tuileries - à l’Arche glorieuse, c’est tout le lien historique des Français qui est arpenté, au pas cadencé de Régiments immortels. Et ce fut la guerre, la guerre, la guerre.
Ce ferment de Liberté que la France avait réinventé, puisé aux sources des demi-dieux athéniens, qui palpitait malgré les horreurs, la France allait le payer chèrement. Attaquée idéologiquement, et surtout militairement, par les puissances de l’Europe, son armée, les volontaires de Valmy, les faméliques soldats de l’An II, va nu pieds épiques, ce mauvais exemple pour les monarques,
Particulièrement du Nord et de l’Est de l’Europe, ne put maintenir les Lumières qu’elle s’était donné pour mission d’offrir à l’Humanité, qu’à l’abri du rempart des poitrines déchiquetées de ses enfants.
Quatre fois, dans leur histoire, les Champs Elysées – les biens nommés – étaient souillés par des défilés barbares et sacrilèges. Et plus de deux cents fois les survivants, les martyrs, les témoins, les héros, les ombres, les libérateurs, les gardiens, les garants, la mâchoire dure, frôlant les cendres de leur frère Inconnu rêvant sous l’Arche immense, venaient s’offrir au respect de la Nation assemblée, et renouveler leur serment : « Plutôt mourir que de vous voir à nouveau asservis ».
L’Armée citoyenne rend compte. Elle rend compte de son lien historique et pathétique avec la Nation, de sa mission de préserver la paix et les valeurs de la Liberté : l’Indépendance et la République. Mais aussi de son abnégation au chevet des peuples qui souffrent et qui espèrent. Et tous les enfants de France, émerveillés par le magnifique hommage, reçoivent au plus profond d’eux-mêmes le message selon lequel il n’est pas de Liberté sans vigilance, ni souffrance.
* * *
Bien entendu tout ceci est très ancien - et bien méconnu des ignorants et des gens mal éduqués – et n’a, c’est certain, aucun rapport avec le temps présent... Néanmoins, aujourd’hui, pour la première fois depuis des siècles, la guerre civile mentale qui opposait la droite et la gauche semble être sur le point de s’éteindre faute de combustible.
Mais personne de sensé, ou de sensible, ni hier ni aujourd’hui, n’a jamais songé à remettre en cause les célébrations et les défilés du 14 juillet, cette unique occasion où tous les Français communient entre eux dans le souvenir des épreuves passées et dans les espoirs rêvés pour demain.
Personne. Ni rien.
Henri Temple, Délégué national DLR à la Politique extérieure et à l’ Enseignement supérieur
http://www.debout-la-republique.fr/14-juillet-Nation-Citoyens.html
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De Marine Le Pen, du Front National et du Gaullisme
15/07/2011 09:28
Il n’a échappé a personne que depuis un mois, le discours de madame Le Pen a pris de nombreux accents gaullistes. Cela fut notamment révélé lors de l’émission « à vous de juger » où elle fut l’invité principal et surtout lors de son discours du congrès de Tours.
Depuis, nous nous apercevons que sur le thème de l’Europe, de la retraite, des services publics, de l’économie et de l’emploi Marine Le Pen a développé un discours gaulliste, similaire à celui de Nicolas Dupont-Aignan et de Debout La République.
Or, en admettant que madame Le Pen soit sincère et se soit éprise des convictions gaullistes et républicaines, un fossé se creuse par conséquent entre ses idées et le programme officiel du Front National.
En effet, sur les thèmes pré-cités, nous sommes en mesure de constater de madame Le Pen est en totale contradiction avec le programme du FN.
1) Sur la question de l’euro et de l’Union européenne:
Nicolas Dupont-Aignan explique clairement que la sortie de l’euro semble nécessaire du fait de plusieurs facteurs : la souveraineté monétaire est nécessaire pour mettre sur pied une politique de l’emploi efficace et l’euro est défavorable aux pays d’Europe de l’ouest étant donné que leurs économies réelles ne sont pas comparables à celles des pays de l’Europe de l’Est. Enfin, Nicolas Dupont-Aignan souhaite la dénonciation du traité de Lisbonne pour bâtir une Europe de coopération à la carte, car il précise depuis longtemps qu’il est totalement favorable à l’idée européenne, mais une idée européenne inscrite dans le respect des peuples.
Marine Le Pen commence à développer un argument similaire en s’appuyant notamment sur la nécessité pour la FRANCE de retrouver une souveraineté monétaire pleine et entière. Sur l’UE Marine Le Pen souhaite une Europe des nations, sans préciser ce que cela sous-entend.
Le FN trouve une autre motivation à la sortie de l’euro. A la lecture de son programme il apparaît clairement que le FN souhaite la sortie de l’euro et de l’UE pour que la FRANCE soit libre de toute organisation ne serait-ce de coopération et puisse vivre en autarcie.
2) Sur la question des retraites :
Nicolas Dupont-Aignan explique clairement que la réforme actuelle est inutile au motif que les séniors aujourd’hui arrivent de moins en moins à garder leur travail au delà de 55 ans….comment iront-ils jusque 67 ans? La seule mesure qui permettra de sauver durablement le système de retraite par répartition est la création d’un million d’emplois.
Marine Le Pen se dit quant à elle favorable au retour à 40 annuités pour tous et l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans (sans taux plein pour ceux n’étant pas à 40 annuités).
Le FN et Jean Marie Le Pen, sont quant à eux favorables au report de l’âge légal de départ en retraite à 65 ans. De plus, il est mentionné dans le programme FN qu’une place de plus en plus conséquente doit être faite au système de retraite individuel par capitalisation.
3) Sur la question de l’emploi :
Nicolas Dupont-Aignan souhaite la création d’un million d’emplois par le biais de diverses mesures cohérentes les une avec les autres : régime fiscal favorable aux entreprises qui réinvestissent leurs bénéfices et créent des emplois, politique de grands travaux (nos infrastructures méritent d’être rénovées), régulation forte de l’immigration, mise en place d’un régime financier dissuasif face aux délocalisations, sortie de l’euro (souveraineté monétaire), rendre le salaire mensuel plus attractif que le cumul de prestations sociales….
Marine Le Pen a plus tendance à résumer la question comme cela « trois millions de chômeurs c’est trois millions d’immigrés en trop ». Bien sûr l’immigration pèse sur l’emploi des français mais ce n’est pas l’unique cause. Elle y ajoute que le « mondialisme » est responsable des délocalisations…la cause est juste mais elle n’apporte pas de solutions concrètes.
Pour le FN, la question de l’immigration est également responsable du chômage massif… mais le programme du FN propose une libéralisation totale du marché du travail (fin du salaire horaire minimum, fin du CDI?….) afin que les relations employeur – salarié ne soient plus réglementées… Cela montre bien que le FN qui dénonce le libéralisme mondial est favorable à une économie interne ultra – libérale.
4) Sur la question de la cohésion nationale et la laïcité :
Nicolas Dupont-Aignan explique que l’immigration doit être freinée, voir stoppée pour une durée limitée. Cela pour que les Français récents puissent s’intégrer totalement (assimilation). Il précise également que les Français sont tous français qu’ils soient français « de souche » ou « d’origine étrangère » et qu’aucune différence ne doit être faite entre eux quelque soit leur religion et leur couleur de peau. Il est vrai que pour cela, les flux migratoires doivent être contrôlés et que tous les Français développent un amour de la patrie.
La laïcité est vue de manière globale par Nicolas Dupont-Aignan et ne stigmatise aucune religion. S’il est vrai que les interprètes de l’islam posent un vrai problème de compatibilité avec la République, les musulmans ne doivent pas être stigmatisés. Les infractions au principe de laïcité doivent être punies sévèrement quelque soit la religion.
Marine Le Pen détourne le combat de promotion de la laïcité en combat anti-islam (cf la question de « l’occupation »). Madame Le Pen souhaite une immigration zéro et ne semble pas prête à mettre sur un pied d’égalité les Français récents et les Français « de souche ».
Le FN voit en l’immigration la cause de tous nos maux. Or ce n’est pas le cas. Le FN promeut une haine primaire de l’immigré, une différenciation entre Français récents et Français « de souche » et a encore dans ses rangs beaucoup d’adeptes d’une vision allemande de la nation, c’est à dire par la race, vision de laquelle découle encore un antisémitisme virulent.
Nous pourrions évoquer encore de nombreux sujets, mais le nombre de pages ne cesserait d’augmenter.
Ainsi nous percevons à travers ces quatre exemples que le programme du FN et celui de DLR sont totalement différents. Marine Le Pen semple jouer les équilibristes entre un discours aux accents gaullistes et un parti dont elle prendra sûrement la tête et qui dispose toujours d’un programme nationaliste, libéral et autarcique.
Marine Le Pen dispose alors de deux choix : soit elle assume son nouveau discours et coupe tout lien avec le FN réactionnaire, soit elle prend la tête de ce parti et devra infléchir ses positions pour contenter les membres de son parti et suivre ce programme nationaliste, libéral et autarcique. Je pense que le second choix sera le choix de madame Le Pen…
Nicolas Dupont-Aignan, est plus que jamais la seule force d’opposition au système UMPS disposant d’un discours volontariste, social, patriote, gaulliste et républicain en phase avec les membres de son parti et avec les interrogations du peuple français.

Rémi BERGER
Vice président DLJ - projet et débats
Coordinateur DLJ Nord - Pas-de-Calais
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